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Eglise Saint-Martin : un rendez-vous manqué !

Le groupe de citoyens s’est réuni en présence de Franck Aubin, maire de Beaupréau-en-Mauges, Thierry Merceron, adjoint à la culture - tourisme - patrimoine ; Sonia Faucheux, adjointe à la participation et aux initiatives citoyennes, accompagné par le Chancelier M. Emmanuel Bouchot pour connaitre la réponse de l’évêché sur l’implantation du pôle culturel dans l’église Saint-Martin à Beaupréau.

Le chancelier a annoncé que l’église laissait une porte d’entrée au projet de la municipalité sous certaines conditions. L’église a pris la décision de conserver le chœur, une partie du transept et la crypte car ces espaces représentent le cœur du lieu, par conséquent un aspect patrimoniale intouchable. La crainte pour ce type de demande se multipliant dans l’avenir est très probablement l’une des raisons principales de cette position.

Pour la municipalité, une cohabitation via ces clauses n’est pas réalisable car d’une part, le volume de la médiathèque ne s’intègre pas dans ce bâti par rapport aux besoins exprimés par les services, et d’autre part, il est difficile de créer une coexistence entre les cérémonies religieuses et les activités de la médiathèque sur des espaces ouverts.

Le groupe de citoyens fut dans l’incompréhension et abasourdi par cette annonce. Malgré les fortes revendications du groupe de citoyens sur ces aspects non négociables et de nombreuses interrogations, l’Église à ce jour ne souhaite pas changer de position. Pour Franck Aubin, « Il s’agit d’un rendez-vous manqué».

Aujourd’hui, la ville de Beaupréau-en-Mauges retiendra du projet une démarche citoyenne très enrichissante et constructive, qui a fait ses preuves. Celle-ci a permis de trouver un consensus sur ce projet pouvant être sensible sur le territoire des Mauges. En effet, un groupe de citoyens a mené une réflexion collective sur ce projet, accompagné d’une étude sociologique, d’une étude patrimoniale et historique ainsi que d’une étude de faisabilité avec le CAUE.

Le projet avait pour objectif de continuer à faire battre le cœur de l’église grâce à un nouvel usage respectueux du lieu. Pour autant, la main reste toujours tendue vers l’évêché, la municipalité reste ouverte au dialogue pour trouver un compromis d’ici le 30 mars, date du conseil municipal où la décision finale sera prise.

 

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